chapelet des sept douleurs de marie
Lademande de prier le chapelet des 7 douleurs de la Vierge Marie constitue l’une des spécificités marquantes des apparitions de Kibeho, au Rwanda (1981-1989). Notre-Dame de Kibeho désire en effet ardemment que la prière du chapelet des 7 douleurs soit remise à l’honneur et répandue urgemment dans le monde entier.
Lechapelet des sept douleurs de la Vierge Marie possède 59 grains, ou 52 grains et 7 médailles représentants les 7 douleurs de Marie à méditer. Voici comment le réciter. On commence par les 7 groupes de 7 grains. Sur la médaille , on
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Originedu Chapelet des sept douleurs : Ce chapelet a été institué par les sept bienheureux Fondateurs de l’Ordre des Serviteurs de Marie. En 1229, le soir du Vendredi saint, la Vierge leur est apparue, leur demandant de fonder un nouvel ordre religieux particulièrement destiné à honorer ses douleurs. Ce chapelet a été expressément demandé par Marie à Kibeho, lors des
nonton film suzzanna bernapas dalam kubur lk21. La fête de Notre-Dame des Sept-Douleurs a pour but de nous rappeler le martyre inouï qu’endura l’auguste Vierge en tant que co-rédemptrice du genre humain. L’Eglise honore en ce jour Ses incomparables douleurs, spécialement celles qu’Elle ressentit au pied de la croix au moment de la consommation du mystère de notre Rédemption. Après s’être concentré sur le déchirement de l’âme de Marie au jour de la Passion de Son Fils, jour où Ses souffrances atteignirent leur maximum d’intensité, la piété des fidèles s’est étendue à d’autres douleurs que la divine Mère éprouva à différentes occasions de Sa très sainte illustrer les douleurs de la Vierge-Mère, les peintres représentent Son Coeur percé de sept glaives, symbole des sept principales douleurs de la Mère de Dieu, qui la couronnèrent Reine des martyrs. Voici la liste de ces sept douleurs dont le souvenir est cher aux vrais enfants de Marie1. La prophétie du saint vieillard La fuite en La disparition de Jésus au Temple pendant trois La rencontre de Jésus portant Sa croix et montant au Marie debout au pied de la La descente de Jésus de la croix et la remise à Sa L’ensevelissement de Jésus dans le très Sainte Vierge S’est plue à manifester au monde combien la dévotion à Ses douleurs infinies Lui était agréable et nous était salutaire. A plusieurs reprises, Elle est venue stimuler la foi et la piété des fidèles en apparaissant toute inondée de larmes, dans différents pays. Citons par exemple l’apparition de Notre-Dame de La Salette, en France, en 1846, la manifestation des larmes de la Vierge de Quito, en Equateur, celle de Notre-Dame des Sept-Douleurs de Campocavallo, à Osimo, en Italie, et en 1956, la touchante intervention de la Vierge de Syracuse, dans le port de Sicile, sur la côte est de l’ dans les bras de Marie, l’Homme-Dieu crucifié pour nos iniquités et compatissons aux douleurs excessives de notre Mère du ciel. Joignons nos larmes aux Siennes et détestons nos péchés qui ayant provoqué la mort de Son divin Fils, ont également été la cause de Son intime martyre. Prions-La de nous obtenir du Sauveur les grâces nécessaires pour profiter de Ses exemples et imiter Ses vertus lorsqu’Il Lui plaira de nous faire part de Ses humiliations, de Ses douleurs et de Sa DOLORUM B. M. DES 7 DOULEURSII classis ante CR 1960 duplex II classisIIème classe avant 1960 double de IIème classeAnt. ad Introitum. Ioann. 19, iuxta Crucem Iesu Mater eius, et soror Matris eius, María Cléophæ, et Salóme et María près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Salomé, et ecce fílius tuus dixit Iesus ; ad discípulum autem Ecce Mater voilà votre fils dit Jésus. Puis iau disciple Voilà ta Glória in cuius passióne, secúndum Simeónis prophétiam, dulcíssimam ánimam gloriósæ Vírginis et Matris Maríæ dolóris gladius pertransívit concéde propítius ; ut, qui transfixiónem eius et passiónem venerándo recólimus, gloriósis méritis et précibus ómnium Sanctórum Cruci fidéliter astántium intercedéntibus, passiónis tuæ efféctum felícem consequámur Qui Dieu, dans la passion duquel suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, votre Mère, faites, dans votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de votre passion Vous qui étant Dieu, vivez et fit commemoratio S. Nicomedis Mart. Et on fait mémoire de St Nicomède, Martyr Dómine, pópulo tuo ut, beáti Nicomédis Mártyris tui mérita præclára suscípiens, ad impetrándam misericórdiam tuam semper eius patrocíniis adiuvétur. Per Dóminum favorable à votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir vos libri du Livre de 13, 22 et te Dóminus in virtúte sua, quia per te ad níhilum redégit inimícos nostros. Benedícta es tu, fília, a Dómino, Deo excélso, præ ómnibus muliéribus super terram. Benedíctus Dóminus, qui creávit cælum et terram quia hódie nomen tuum ita magnificávit, ut non recédat laus tua de ore hóminum, qui mémores fúerint virtútis Dómini in ætérnum, pro quibus non pepercísti ánimæ tuæ propter angústias et tribulatiónem géneris tui, sed subvenísti ruínæ ante conspéctum Dei Seigneur vous a bénie de sa force, et il a anéanti par vous nos ennemis. Vous êtes bénie, ma fille, par le Seigneur, le Très Haut, plus que toutes les femmes qui sont sur la terre. Béni soit le Seigneur qui a créé le ciel et la terre, car il a rendu aujourd’hui votre nom si célèbre, que les hommes, se souvenant à jamais de la puissance du Seigneur, ne cesseront jamais de vous louer, parce que vous n’avez pas épargné votre vie pour eux, en voyant les angoisses et les tribulations de votre peuple ; mais vous avez empêché sa ruine en présence de notre et lacrimábilis es, Virgo María, stans iuxta Crucem Dómini Iesu, Fílii tui, et en larmes, Vierge Marie, vous vous tenez au pied de la Croix du Seigneur Jésus, votre Fils, le Virgo Dei Génetrix, quem totus non capit orbis, hoc crucis fert supplícium, auctor vitæ factus Vierge Mère de Dieu, celui que le monde ne peut contenir, l’auteur de la vie fait homme, subit ce supplice de la allelúia. V/. Stabat sancta María, cæli Regína et mundi Dómina, iuxta Crucem Dómini nostri Iesu Christi dolorósa. allelúia. V/. Sainte Marie, la Reine du ciel et Maîtresse du Monde, se tenait pleine de douleurs au pied de la Croix de Notre-Seigneur Jésus-Crist. Alléluia.¶ In missis votivis additur AllelúiaPost Septuagesimam, ommissis Allelúia et versu sequenti, dicitur¶ Aux messes votives on ajoute AllelúiaAprès la Septuagésime, on omet l’Alléluia et son verset et on dit sancta María, cæli Regína et mundi Dómina, iuxta Crucem Dómini nostri Iesu Christi Marie, la Reine du ciel et Maîtresse du Monde, se tenait pleine de douleurs au pied de la Croix de Notre-Seigneur Thren. 1, 12. O vos omnes, qui tránsitis per viam, atténdite et vidéte, si est dolor sicut dolor O vous tous qui passez par le chemin, regardez et voyez s’il est une douleur comme ma paschali omittitur graduale, et eius loco dicitur Pendant le temps pascal, on omet le graduel et à sa place on dit Allelúia, allelúia. V/. Stabat sancta María, cæli Regína et mundi Dómina, iuxta Crucem Dómini nostri Iesu Christi allelúia. V/. Sainte Marie, la Reine du ciel et Maîtresse du Monde, se tenait pleine de douleurs au pied de la Croix de Notre-Seigneur V/. Thren. 1, 12. O vos omnes, qui tránsitis per viam, atténdite et vidéte, si est dolor sicut dolor meus. V/. O vous tous qui passez par le chemin, regardez et voyez s’il est une douleur comme ma in Missis votivis ommittendaSéquence qu’on omet aux Messes votivesStabat Mater dolorósaIuxta Crucem lacrimósa,Dum pendébat la Mère des douleurs,Près de la croix était en larmes,Quand son Fils pendait au ánimam geméntem,Contristátam et doléntemPertransívit son âme gémissante,Toute triste et toute dolente,Un glaive le quam tristis et afflíctaFuit illa benedíctaMater Unigéniti !Qu’elle était triste, anéantie,La femme entre toutes bénie,La Mère du Fils de Dieu !Quæ mærébat et dolébat,Pia Mater, dum vidébatNati poenas le chagrin qui la poignait,Cette tendre Mère pleuraitSon Fils mourant sous ses est homo, qui non fleret,Matrem Christi si vidéretIn tanto supplício ?Quel homme sans verser de pleursVerrait la Mère du SeigneurEndurer si grand supplice ?Quis non posset contristári,Christi Matrem contempláriDoléntem cum Fílio ?Qui pourrait dans l’indifférenceContempler en cette souffranceLa Mère auprès de son Fils ?Pro peccátis suæ gentisVidit Iesum in torméntisEt flagéllis toutes les fautes humaines,Elle vit Jésus dans la peineEt sous les fouets suum dulcemNatum Moriéndo desolátum,Dum emísit vit l’Enfant bien-aiméMourir tout seul, abandonné,Et soudain rendre l’ Mater, fons amóris,Me sentíre vim dolórisFac, ut tecum Mère, source de tendresse,Fais-moi sentir grande tristessePour que je pleure avec ut árdeat cor meumIn amándo Christum Deum,Ut sibi que mon âme soit de feuDans l’amour du Seigneur mon Dieu Que je lui plaise avec Mater, istud agas,Crucifixi fige plagasCordi meo sainte, daigne imprimerLes plaies de Jésus crucifiéEn mon cœur très Nati vulneráti,Tam dignáti pro me pati,Poenas mecum moi, ton Fils voulut mourir,Aussi donne-moi de souffrirUne part de ses me tecum pie flere,Crucifíxo condolére,Donec ego de pleurer en toute vérité,Comme toi près du crucifié,Tant que je vivrai !Iuxta Crucem tecum stareEt me tibi sociáreIn planctu désire auprès de la croixMe tenir, debout avec toi,Dans ta plainte et ta vírginum iam non sis amára Fac me tecum des vierges, toute pure,Ne sois pas envers moi trop dure,Fais que je pleure avec ut portem Christi mortem,Passiónis fac consórtemEt plagas Christ fais-moi porter la mort,Revivre le douloureux sortEt les plaies, au fond de me plagis vulnerári,Fac me Cruce inebriáriEt cruóre que ses propres plaies me blessent,Que la croix me donne l’ivresseDu sang versé par ton ne urar succénsus,Per te, Virgo, sim defénsusIn die crains les flammes éternelles ;O Vierge, assure ma tutelleA l’heure de la cum sit hinc per Matrem me veníreAd palmam Christ, à l’heure de partir,Puisse ta Mère me conduireÀ la palme des corpus moriétur,Fac, ut ánimæ donéturParadísi glória. Amen. l’heure où mon corps va mourir,À mon âme, fais obtenirLa gloire du paradis. Amen. Alléluia.+ Sequéntia sancti Evangélii secúndum du Saint Evangile selon saint 19, illo témpore Stabant iuxta Crucem Iesu Mater eius, et soror Matris eius, María Cléophæ, et María Magdaléne. Cum vidísset ergo Iesus Matrem, et discípulum stantem, quem diligébat, dicit Matri suæ Múlier, ecce fílius tuus. Deinde dicit discípulo Ecce Mater tua. Et ex illa hora accépit eam discípulus in ce temps-là, debout près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie-Madeleine. Jésus ayant vu sa mère, et, auprès d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère Femme, voilà votre fils. Puis il dit au disciple Voilà ta mère. Et, à partir de cette heure, le disciple la prit chez ad Offertorium. Ier. 18, Virgo Mater, in conspéctu Dei, ut loquáris pro nobis bona, et ut avértat indignatiónem suam a ô Vierge Mère, d’intercéder pour nous auprès de Dieu, et de lui faire détourner de nous son tibi preces et hóstias, Dómine Iesu Christe, humiliter supplicántes ut, qui Transfixiónem dulcíssimi spíritus beátæ Maríæ, Matris tuæ, précibus recensémus ; suo suorúmque sub Cruce Sanctórum consórtium multiplicáto piíssimo intervéntu, méritis mortis tuæ, méritum cum beátis habeámus Qui Jésus-Christ, nous vous offrons ces prières et ces hosties, en suppliant humblement de faire que, nous qui nous rappelons dans nos prières que l’âme très douce de la bienheureuse Marie, votre Mère fut transpercée nous méritions, grâce à sa très miséricordieuse intervention jointe à celle des Saints qui l’accompagnaient au pied de la Croix, d’avoir part avec les bieheureux aux mérites de votre S. NicomedePour St NicomèdeSecretaSecrèteSúscipe, Dómine, múnera propítius obláta quæ maiestáti tuæ beáti Nicomédis Mártyris comméndet orátio. Per avec bonté, Seigneur, les dons offerts, et que la prière du bienheureux Nicomède Martyr les recommande à votre de B. Maria Virg. Et te in de la bienheureuse Vierge Marie Et en la ad sensus beátæ Maríæ Vírginis, qui sine morte meruérunt martýrii palmam sub Cruce le cœur de la bienheureuse Vierge Marie, qui sans mourir obtint la palme du martyre au pied de la Croix du quæ súmpsimus, Dómine Iesu Christe, Transfixiónem Matris tuæ et Vírginis devóte celebrántes nobis ímpetrent apud cleméntiam tuam omnis boni salutáris efféctum Qui le sacrifice auquel nous avons communié, Seigneur Jésus-Christ, en célébrant avec dévotion la transfixion de la Vierge, votre Mère, nous obtienne de votre clémence le plein effet de votre œuvre de S. NicomedePour St NicomèdePostcommunioPostcommunionPuríficent nos, Dómine, sacraménta quæ súmpsimus et, intercedénte beáto Nicoméde Mártyre tuo, a cunctis effíciant vitiis absolútos. Per les sacrements reçus nous purifient, Seigneur, et par l’intercession du bienheureux Nicomède votre Martyr, ils nous rendent exempts de tous les vices.
Marian Acte de contrition Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j’ai péché en pensée, en parole, par action et par omission. Oui, j’ai vraiment péché. C’est pourquoi je supplie la Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi, mes soeurs, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu. Offrande du Chapelet O Vierge sans tache! Mère désolée et plongée dans un océan d’amertumes et d’angoisses, je supplie très humblement votre cœur abattu et navré de douleur, de m’obtenir de votre divin Fils la grâce de contempler les mystères douloureux qui sont proposés ici dans la sainte Couronne, et d’acquérir les faveurs promises à tous ceux qui s’appliquent dévotement à ce saint exercice. Première Douleur La prophétie de Syméon Le saint vieillard Syméon ayant le bonheur de reconnaître dans l’Enfant Jésus le Sauveur du monde, et le tenant entre ses bras le jour de la présentation au temple, prédit à Marie qu’un glaive de douleur transpercerait son âme au sujet de ce divin Fils. O très-Sainte Mère! je prends part à la cruelle peine que vous fit éprouver la prophétie du saint vieillard Symèon; obtenez-moi la grâce de conserver précieusement au fond de mon cœur, à votre exemple, le souvenir de la Passion et de la mort de mon Sauveur, pour détester mes péchés qui en ont été la cause! Un Notre Père, sept je vous salue Marie à Notre Dame des Douleurs Je vous salue Marie, Mère pleine de douleurs, le Seigneur crucifié est avec vous. Vous êtes éplorée entre toutes les femmes, et Jésus le fruit béni de vos entrailles, est éploré. Sainte Marie, Mère de Jésus crucifié, donnez nous vos larmes, nous qui avons crucifié Votre fils, maintenant et à l’heure de notre mort! Amen. Deuxième Douleur La fuite en Egypte Marie est obligée de fuir en Egypte emportant son divin Enfant. Considérez les. circonstances de ce pénible et douloureux voyage! C’est au milieu de la nuit que l’ordre en est donné… C’est vers des lieux bien éloignés que Marie va porter ses pas,,. C’est au moment d’une saison rigoureuse et dans une extrême pauvreté, que la faible Vierge va se mettre en marche. O divine Marie! je m’afflige du cruel exil que vous fit souffrir la persécution d’Hérode, pendant lequel vous éprouvâtes tant de peines, de misère et de pauvreté. Faites, ô Mère de douleurs! que je sois délivré de la persécution de mes ennemis, et qu’à votre exemple je sois pénétré de résignation et de patience dans toutes les épreuves qu’il plaira au Seigneur de m’envoyer. Un Notre Père, sept je vous salue Marie à Notre Dame des Douleurs. Troisième Douleur Le recouvrement de Jésus au Temple Marie désolée, cherche pendant trois jours son divin Fils, qui, à l’âge de douze ans, était resté à Jérusalem dans le temple, au milieu des docteurs de la loi. Suivez cette bonne Mère, et, à son exemple, cherchez Jésus avec douleur et empressement. O tendre Mère! je m’unis aux excessives douleurs que vous ressentîtes en cherchant votre divin Fils, Hélas! combien de fois je l’ai perdu par ma faute, cet aimable Sauveur! Faites, ô Mère de pitié! que, par les larmes abondantes que vous avez répandues, je le retrouve une fois pour toujours ce tendre Maître, et que je ne me sépare jamais de lui. Un Notre Père, sept je vous salue Marie à Notre Dame des Douleurs. Quatrième Douleur Marie voit son Fils chargé de la Croix Marie rencontre son divin Fils dans sa Passion, portant sa croix et montant au Calvaire. Quelle cruelle circonstance pour une aussi tendre Mère!…. Méditez… et compatissez. O divine Marie! je m’associe à cette profonde douleur dans laquelle vous fûtes submergée en voyant votre Fils adorable chargé de sa croix, et succombant sous cet énorme fardeau sans pouvoir le soulager! Quel affreux supplice pour une mère! Faites, ô très Sainte Vierge! que pour vous honorer dans ce mystère, je supporte avec patience et résignation les croix qui me seront imposées par la divine Providence. Un Notre Père, sept je vous salue Marie à Notre Dame des Douleurs. Cinquième Douleur Marie au pied de la Croix Marie voit son adorable Fils élevé sur la croix, versant son sang pour le salut des hommes, et souffrant les tortures les plus cruelles. Placez-vous, comme elle, au pied de la croix, et associez-vous à ses douleurs. O très-douloureuse Mère! dans quel affreux supplice votre cœur a dû être plongé en voyant ce divin Fils cloué sur la croix! Combien je désire participer à vos douleurs! C’est pour l’amour de moi que ce tendre Sauveur a voulu supporter de si horribles tourments! O Reine des Martyrs! je vous supplie, par la tendresse de votre cœur, de m’obtenir la grâce de vivre crucifié au monde et à .moi-même, et de déposer au pied de la Croix de votre divin Fils toutes mes afflictions. Un Notre Père, sept je vous salue Marie à Notre Dame des Douleurs. Sixième Douleur Jésus, descendu de la Croix, est remis à Marie Marie reçoit le corps de Jésus au moment où on le détache de la croix… Quel spectacle pour cette divine Mère!… Soutenez avec Marie ce dépôt sacré, et arrosez-le de vos larmes; ses blessures vous ont rendu la vie! O la plus affligée des mères! vous recevez entre vos bras le corps sacré de votre cher Fils, tout couvert de plaies et entièrement défiguré par les horreurs de la mort. Faites, ô Mère de douleurs! que je participe à vos angoisses, et que tout le feu de mes passions s’éteigne en méditant l’affreux état où mes péchés ont réduit mon Sauveur sur la croix. Un Notre Père, sept je vous salue Marie à Notre Dame des Douleurs. Marie au Tombeau de Jésus Marie voit mettre dans le tombeau lé Corps adorable du Sauveur; elle en est entièrement séparée… Quelle désolation et quelles angoisses pour son cœur maternel! Offrez-vous à cette incomparable Reine des Martyrs et que votre fidélité à la servir ne s’altère jamais. O la plus affligée des mères! je m’unis aux amertumes et aux angoisses que vous éprouvâtes lorsque vous fûtes entièrement privée du corps de votre divin Fils; au moment de sa sépulture, votre âme resta alors comme ensevelie dans un océan de douleur; d’épaisses ténèbres l’enveloppèrent de toutes parts, et le glaive le plus déchirant perça d’outre en outre votre cœur maternel. Obtenez-moi, ô divine Mère, par les mérites de vos inexprimables douleurs, le pardon de toutes mes fautes, et à l’heure de ma mort, protégez-moi par votre présence, et conduisez-moi dans le séjour de la gloire. Un Notre Père, sept je vous salue Marie à Notre Dame des Douleurs. Le Chapelet terminé, on peut réciter le Stabat Mater La Mère de Jésus au pied de la Croix où son Fils est attaché, sent au-dedans d’elle-même la plus vive de toutes les amertumes. C’est là que son âme est percée du glaive de douleur, que le saint vieillard Syméon lui avait prédit. Quelle tristesse s’empare de cette sainte Mère du Fils unique de Dieu, Lorsqu’elle voit souffrir le plus honteux supplice à un Fils qu’elle sait être le Dieu de gloire! Qui pourrait retenir ses larmes, en voyant la Mère de Jésus-Christ dans cet excès de douleur? Qui pourrait demeurer insensible, en considérant cette tendre Mère souffrant avec son Fils? Elle voit Jésus dans les tourments pour les péchés de sa nation; elle voit son corps déchiré à coups de fouets. Ce Fils qu’elle aime uniquement, elle le voit dans la dernière agonie, abandonné de tout le monde, expirer sur une croix. O Mère pleine d’amour! obtenez-nousi la grâce de sentir les traits qui vous percent; faites, par vos prières, que nous partageons avec vous la douleur qui vous pénètre. Faites que nos cœurs soit embrasés de l’amour de Jésus-Christ, en sorte que je nous pensons plus qu’à lui plaire. Chaste Mère d’un Dieu attaché pour nous sur la croix, demandez-lui qu’il imprime profondément ses plaies dans nos cœurs. Daignez partager avec nous les tourments de ce Fils adorable, qui veut bien souffrir la mort pour nous racheter. Demandez-lui qu’il nous fasse sincèrement compatir toute notre vie aux douleurs qu’il endure sur la croix. Notre désir le plus ardent est de nous tenir avec vous auprès de cette croix, et de l’arroser de nos larmes. Vierge incomparable , montrez-vous sensible à nos vœux, et obtenez-nous la grâce de pleurer avec vous. Que votre divin Fils nous fasse sans cesse porter sa croix et sa mort, et qu’il grave dans notre mémoire les tourments et l’ignominie de sa Passion. Qu’il nous blesse de ses blessures, et que son amour nous fasse boire, comme un vin délicieux, les amertumes de sa croix. Que cet amour embrase nos cœur, et que votre protection puissante obtienne pour nous le salut éternel au jour du jugement. Que la croix de votre Fils soit notre défense; que sa mort soit notre sûreté, et que sa grâce soit notre soutien. Et quand nore corps mourra, obtenez à notre âme la gloire de la félicité, du ciel. O vous tous, qui passez par le chemin, Considérez et voyez s’il y a une douleur comme la mienne. Prions Nous vous supplions, Seigneur, que la bienheureuse Vierge Marie, votre sainte Mère, dont l’âme a été percée par un glaive de douleur au temps de votre Passion, intercède pour nous auprès de votre clémence, maintenant et à l’heure de notre mort. Vous qui vivez et régnez dans l’unité du Saint-Esprit. Amen.
Le chapelet des sept douleurs de la Vierge Marie qui ne remplace pas le Rosaire, est connu depuis le XIV° et le XV° siècle. Il a été diffusé par les mystiques rhénans, les dominicains, les servites de Marie… Ce chapelet possède 59 grains, ou 52 grains et 7 médailles représentants les 7 douleurs de Marie à méditer. -*- Voici comment réciter le chapelet des sept douleurs – Sur la médaille, on énonce le mystère, la douleur infligée à Marie. – On récite ensuite un Notre-Père. – Sur les 7 grains qui suivent, on récite 7 Je vous salue Marie. – Après chaque “Je vous salue Marie”, on récite l’invocation suivante Priez pour nous Vierge de douleurs, que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ. » – On termine le chapelet sur les trois grains isolés avec 3 “Je vous Salue Marie “et 1 “Notre Père” sur la médaille principale. L’épée dont parle Siméon, dans la culture juive, c’est l’Écriture sainte. Ce qui signifie que Marie a vécu la souffrance en se nourrissant de la Parole de Dieu, efficace et plus incisive qu’aucun glaive à deux tranchants, elle pénètre jusqu’au point de division de l’âme et de l’esprit. » Hébreux 4, 12. Cette épée, c’est aussi la douleur pour Marie de voir que Jésus, Parole du Père, est persécuté, rejeté. + MÉDITATION 1° douleur la prophétie de Siméon. Syméon les bénit et dit à Marie, sa mère “Vois! cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël; il doit être un signe en butte à la contradiction, — et toi-même, une épée te transpercera l’âme! — afin que se révèlent les pensées intimes de bien des cœurs.” » Luc 2, 34-35 Le vieillard Siméon annonce à Marie que son fils sera en butte à la contradiction Lc 2,34-35. Douleur Jésus sera contrarié. Et cela est annoncé dans le temple de Jérusalem, au centre du pays, au cœur de la vie religieuse du peuple juif. La Vierge Marie souffre en tant que fille de Sion, en tant que mère du prince de la paix universelle. Et, comme l’a dit aussi Siméon, un glaive traverse le cœur de Marie, ce glaive signifie d’abord la Parole de Dieu. Par exemple, ce verset Je fais de toi la lumière des nations pour que mon salut atteigne aux extrémités de la terre. Ainsi parle YHWH, le rédempteur, le Saint d’Israël, à celui dont l’âme est méprisée, honnie de la nation. » Isaïe 49, 6-7 2. Le massacre à Bethléem et la fuite en Égypte, la souffrance de l’exil. Après leur départ, voici que l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit “Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Egypte; et restes-y jusqu’à ce que je te dise. Car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr.” » Matthieu 2, 13 Douleur de la mort des innocents, douleur de l’injustice, douleur d’être mêlés à l’injustice puisque l’élément déclencheur de la fureur du tyran a été la naissance de Jésus, douleur d’être impuissant et de devoir fuir pour protéger Jésus. La souffrance de l’exil en Egypte est d’un autre genre, c’est le fait d’être appauvri, étranger, citoyen de seconde zone, et de ne pas pouvoir pratiquer certains rites religieux. Le glaive, la Parole de Dieu, a traversé le cœur de Marie. Dieu est innocent de l’injustice d’Hérode. Avec quelle intensité Marie aura-t-elle prié par exemple ce psaume Es-tu l’allié d’un tribunal de perdition, érigeant en loi le désordre ? On s’attaque à la vie du juste, et le sang innocent, on le condamne. Mais YHWH est pour moi une citadelle, et mon Dieu, le rocher de mon refuge. » Ps 94, 20-22 3. La disparition de Jésus à douze ans. Lc 2, 41-52 A sa vue, ils furent saisis d’émotion, et sa mère lui dit “Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Vois! ton père et moi, nous te cherchons, angoissés.” » Luc 2, 48 Douleur de l’absence inexpliquée de Jésus et l’angoisse à son sujet. Ce qui peut aussi être douloureux pour Marie en tant qu’épouse, c’est de voir la douleur de Joseph. Leur douleur peut avoir été augmentée par certaines réactions de l’entourage critiquant par exemple leur manque de surveillance. Et finalement, ce qui est douloureux, c’est de ne pas comprendre la réaction de Jésus au moment des retrouvailles. Le glaive, la Parole de Dieu, a traversé le cœur de Marie. Exemple Dis-moi quelle a été ma transgression, mon péché? Pourquoi caches-tu ta face et me considères-tu comme ton ennemi? » Job 13, 22-24 4. Marie voit son fils chargé de la croix. Lc 23,27 Ils l’emmenèrent pour le crucifier. En sortant, ils trouvèrent un homme de Cyrène, nommé Simon, et le requirent pour porter sa croix. » Mt 27, 31-32 Douleur morale de voir Jésus condamné, exclu, abandonné de ceux qu’il a instruit et guéri. Douleur spirituelle de voir Jésus tomber. Le glaive, la Parole de Dieu, a traversé le cœur de Marie. Exemple Je suis devenu la risée de tout mon peuple, leur chanson tout le jour. Il m’a saturé d’amertume, il m’a enivré d’absinthe. […] Voici ce qu’à mon cœur je rappellerai pour reprendre espoir Les faveurs de YHWH ne sont pas finies, ni ses compassions épuisées. » Lamentations 3, 14-15 et 21-22 5. Marie debout au pied de la Croix. Jn 19,25-27 Or près de la croix de Jésus se tenaient sa mère. » Jean 19, 25 Douleur physique d’une mère qui voit souffrir le fils de ses entrailles, le fils de sa chair. L’Evangéliste Matthieu transmet ce long cri de Jésus, dans les termes du psaume 22 Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ? » Ps 22, 1. Le signe de contradiction va jusqu’à être contrarié dans le désir de sentir le soutien de Dieu. La mère de Jésus se laisse transpercer par la Parole biblique, véritable épée à deux tranchants ; et peut-être a-t-elle prié la suite du psaume 22 Je peux compter tous mes os, les gens me voient, ils me regardent; ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement. Mais toi, YHWH, ne sois pas loin, ô ma force, vite à mon aide. » Ps 22, 18-20 6. Marie reçoit le corps inanimé de son Fils. Jn 19,38-40 Dieu n’a pas fait descendre Jésus de la croix. Jésus a connu véritablement notre mort humaine. Marie en partage toute la douleur, et puisqu’elle survit à son fils, elle souffre ensuite seule, sans son fils. Et nous, nous le considérions comme puni, frappé par Dieu et humilié. Mais lui, il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui, et dans ses blessures nous trouvons la guérison. » Isaïe 53, 4-5 7. Marie au tombeau de Jésus. Jn 19,41-42 Douleur du deuil. Douleur des ténèbres qui désormais recouvrent la terre puisque Dieu en a été chassé. Là encore, la Parole de Dieu est vivante Reviens, YHWH ! Jusques à quand ? Prends en pitié tes serviteurs. » Ps 90,13 Epilogue la lumière des nations, la mission. Si nous méditons la douleur, c’est parce qu’elle est le lieu de la rédemption. La mort de Jésus est suivie par sa résurrection et sa seigneurie sur l’univers. Jésus est alors annoncé et reçu dans le monde entier. La prophétie de Siméon annonçait non seulement que Jésus serait un signe en butte à la contradiction, mais qu’il serait aussi la lumière des nations Lc 2, 32. Il en sera de même pour Paul et Barnabé contredits dans la synagogue d’Antioche. Leur destin accompagne celui du Christ. Le rejet va les conduire à la décision de se tourner vers les nations. Selon les mots de Paul, cette décision est même un ordre divin Je t’ai établi lumière des nations pour que tu apportes le salut aux extrémités de la terre. » Ac 13, 47, citation de Isaïe 49, 6.
LivretsEn 1229, le soir du Vendredi Saint, la Mère de Dieu apparaît à sept jeunes hommes, dont la plupart sont de riches marchands, et leur demande de fonder un nouvel Ordre religieux particulièrement destiné à honorer ses douleurs. Très vite, l’Ordre des Servites de Marie est fondé. Ces Frères Serviteurs de Marie ont été les précurseurs du chapelet des 7 douleurs. Mais c’est surtout à partir de 1617, grâce à l’action du Frère Arcangelo Ballottini de Bologne, que la prière du chapelet des 7 douleurs de Marie se diffuse plus particulièrement. Dès le 17ème siècle, l’Eglise constate que cette prière est source de nombreux fruits. C’est pourquoi, afin d’encourager les religieux et les fidèles à la prière de ce chapelet, elle consent à y associer des indulgences. Ce chapelet particulier permet d’honorer les principales douleurs de Marie, mais aussi d’adoucir nos propres souffrances et douleurs, en les unissant à celles de la Sainte Vierge qui nous aidera à les supporter chrétiennement, et même à les surmonter. La demande de prier le chapelet des 7 douleurs de la Vierge Marie constitue l’une des spécificités marquantes des apparitions de Kibeho, au Rwanda 1981-1989. Notre-Dame de Kibeho désire en effet ardemment que la prière du chapelet des 7 douleurs soit remise à l’honneur et répandue urgemment dans le monde entier. C’est ainsi qu’Elle apparaît le 6 mars 1982, avec le chapelet des 7 douleurs dans ses mains, et qu’Elle le présente à Marie-Claire Mukangango, l’une de ses jeunes confidentes. Ce jour-là, la Sainte Vierge lui donne la mission de le propager à travers le monde entier. Elle demande de prier souvent ce chapelet, source de grâces exceptionnelles, principalement le mardi jour où Elle a parlé de ce chapelet à Marie-Claire et le vendredi en mémoire de la Passion de Jésus. Comme Marie-Claire l’explique, “la raison d’être de ce chapelet est de nous aider à méditer la Passion de Jésus et les grandes douleurs de sa Mère. Quand il est bien récité, il a le pouvoir de faire naître dans les cœurs la force de craindre le péché et de s’en éloigner parce que c’est le péché qui remet le Christ Jésus sur la Croix. Celui qui le médite convenablement trouve qu’il a déjà en lui-même la force de poser les actes qui témoignent de sa conversion intérieure ; il trouve en lui la soif de méditer chaque jour les mystères de la Croix de Jésus, le Libérateur des hommes, et de s’unir à Lui dans ses souffrances et dans celles de sa Mère”. Jésus et Marie se sont également manifestés dans un autre pays, le Brésil, afin de demander un chapelet semblable par la forme à celui des 7 douleurs, mais avec d’autres prières il s’agit du chapelet des larmes de Marie, qui est lui aussi de la plus haute importance. Au lendemain de la première guerre mondiale, Monseigneur Campos Barreto, Evêque du diocèse de Campinas, fonde avec Sœur Amalia l’Institut des Missionnaires de Jésus flagellé. Le 8 novembre 1929, un de ses cousins vient demander de l’aide à Sœur Amalia, car sa femme est dans un état critique et sa famille est plongée dans une grande détresse. Sœur Amalia se rend aussitôt à la chapelle, s’agenouille devant le tabernacle et, les bras en croix, s’adresse à Jésus “S’il n’y a plus d’espoir pour la femme de mon cousin, alors je suis prête à offrir ma vie pour cette mère de famille. Seigneur, que voulez-Vous que je fasse ?” Jésus lui apparaît alors et lui dit “Si tu veux obtenir cette grâce, demande-la par les larmes de ma Mère.” Et le Seigneur lui dicte ces invocations “Ô Jésus, exaucez nos prières par l’intercession des larmes de votre Très Sainte Mère. Ô Jésus, jetez un regard sur les larmes de Celle qui Vous a le plus aimé sur Terre et qui Vous aime maintenant le plus tendrement au Ciel.” Puis Jésus lui dit ceci “Ma fille, tout ce que les hommes me demandent au nom des larmes de ma Mère, Je le leur accorderai volontiers.” Quatre mois jour pour jour après le 8 novembre 1929, Jésus exauce la religieuse… Le 8 mars 1930, agenouillée devant l’autel, Sœur Amalia se sent soudain élevée du sol. Elle voit alors s’approcher d’elle une Dame d’une beauté incomparable. La Sainte Vierge porte une robe violette, un manteau bleu et un voile blanc couvrant sa tête jusqu’à ses épaules. Souriante, Elle flotte au-dessus de la religieuse, tenant entre ses mains un chapelet qu’Elle appelle “couronne” et dont les grains brillent comme le soleil et sont blancs comme la neige. Lui tendant ce chapelet, Elle lui dit “Voici le chapelet de mes larmes, confié par mon Fils… Par les invocations qu’Il a données, mon Fils veut m’honorer particulièrement et accorder volontiers toutes les grâces qu’on Lui demandera par l’intercession de mes larmes. Ce chapelet servira puissamment à la conversion de beaucoup de pécheurs, surtout ceux qui sont possédés par le démon. Par ce chapelet, le diable sera vaincu et les puissances de l’enfer seront détruites. Préparez-vous à ce grand combat.” A la fin du chapelet des larmes, est présente une médaille qui en constitue une partie essentielle. Sur la face de la médaille, se trouve l’image de Notre-Dame des Larmes, avec l’invocation “Par vos larmes, ô Vierge très douloureuse, détruisez l’empire infernal” et au dos, l’image de Jésus enchaîné avec l’invocation “Par votre Divine douceur, ô Jésus enchaîné, sauvez le monde de l’erreur qui le menace”. Très vite, le chapelet des larmes de Marie fut réalisé et répandu. Suite à la prière de ce chapelet, les grâces abondent. Monseigneur Campos Barreto approuve cette dévotion et reconnaît officiellement les apparitions. En 1934, il déclare que “des grâces innombrables ont été reçues par la prière du chapelet pour honorer les larmes de notre Mère bien-aimée. La raison réside dans la promesse du Saint Sauveur, qui nous assure qu’aucune faveur ne sera refusée, lorsqu’on la Lui demandera par l’intercession des larmes de sa très Sainte Mère”. Monseigneur Campos Barreto rapporte aussi que “des grâces de toutes sortes sont obtenues par la prière du chapelet des larmes mais aussi par la vénération de la médaille de Notre-Dame des Larmes. Les très nombreux témoignages concernent des grâces pour soi-même et pour les autres, pour la conversion des pécheurs, des hérétiques et des athées, pour obtenir des grâces pour les prêtres et les missionnaires, pour aider les mourants, et pour libérer les âmes du Purgatoire… Lorsque la souffrance et la douleur viennent remplir notre cœur, dirigeons nos pensées vers Dieu, par l’intermédiaire de Notre-Dame des Larmes, qui est toujours prête à nous accorder grâces, bénédictions et soulagement…”
La fête de Notre-Dame des Douleurs, le 15 septembre, nous invite à méditer les sept douleurs de la Vierge et les fruits que nous pouvons tirer de chacune d'entre lendemain de la fête de la Croix glorieuse, l’Église célèbre la compassion de Marie au pied de la croix Notre Dame des sept douleurs. Marie ne souffrit pas seulement avec son fils crucifié, mais tout au long de sa vie, elle s’unit avec lui à la peine des hommes pour leur rédemption. Les sept douleurs » font référence à sept événements particuliers, relatés dans les évangiles, qui firent souffrir la mère de La prophétie de Syméon le courageLe jour de la présentation de Jésus au temple de Jérusalem, le vieillard qui le reçut dans ses bras prophétisa à sa mère Vois ! cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël ; il doit être un signe en butte à la contradiction — et toi même, un glaive te transpercera l’âme ! » Par cette première douleur, le chrétien demande à Dieu la force de regarder la réalité en face sans perdre courage et de conserver la paix de l’âme dans les moments La fuite en Égypte le désir du CielMarie et Joseph sont obligés de s’exiler en toute hâte pour échapper aux tueurs d’Hérode qui recherchent l’Enfant. Le fruit à demander à l’Esprit, par cette seconde douleur, est de comprendre que nous n’avons pas ici-bas de demeure permanente et que notre patrie définitive est aux cieux Ph 3,20.3- La perte de Jésus au Temple la consolationJésus est resté à Jérusalem lors de la fête de Pâques, tandis que ses parents rentraient à Nazareth. S’apercevant de son absence dans le caravansérail des pèlerins, ils se mettent à le chercher avec une angoisse mortelle. La grâce liée à cette troisième douleur consiste dans le réconfort à demander à Marie quand notre âme est désolée de ne plus sentir la présence de Jésus en elle. La Vierge nous enseigne alors que la nuit de la foi n’est pas la perte de la La rencontre de Jésus sur le chemin du Calvaire la patience dans les épreuvesLe fruit de cette douleur est la patience dans les épreuves, ainsi que la pleine compréhension de notre coopération à la Rédemption du monde lorsque nous portons nos croix, grandes ou petites, héroïques ou plus ternes, en union avec La mort de Jésus le renoncement au péchéSur le Calvaire, Marie est clouée spirituellement à la croix avec Jésus. En la contemplant dans cet état, le croyant est appelé à s’ausculter lui-même afin de renoncer au péché qui a conduit à ce résultat paradoxal les deux êtres les plus aimants qui parurent jamais sur terre furent aussi ceux qui souffrirent le plus de la main des hommes ! Et de cet effet pitoyable, nul ne peut se déclarer quitte. 6- Le coup de lance et la descente de la croix l’entrée dans le cœur de JésusJésus est mort. C’est donc sa mère qui reçoit le coup de lance du soldat qui ouvre le cœur de son Fils. La douleur est pour elle. Puis, elle recueille le corps inerte de son Fils supplicié. Par cette douleur, la grâce à demander à la Vierge est de pouvoir entrer dans le Cœur de Jésus que la lance a ouvert, mais aussi la résolution de ne plus la faire souffrir par nos péchés, causes de la mort de Celui qu’elle aime plus qu’elle-même. À cet égard, on se souviendra avec profit que le Père ne refuse aucune prière formulée par la mère de son Fils au nom des douleurs qu’elle endura durant la Passion. 7- L’ensevelissement de Jésus la force de pardonnerJésus était toute la vie de Marie. Elle le perd. La grâce à demander par cette ultime douleur est de quitter les fausses lumières du monde pour être caché avec le Christ en Dieu. Accompagnée de Jean, Marie rentre chez elle. Là, tout lui parle de Jésus. Cependant, elle n’a pas renoncé à aimer les hommes. Dans la septième douleur, le croyant puise la foi dans le pardon de ses fautes de la part de Dieu, mais aussi la force de pardonner à son tour comme le Fils et la Mère pardonnèrent aux bourreaux du Golgotha, la force de rendre le bien pour le mal. Et enfin la certitude que la Vierge l’invite dorénavant à se confier à elle pour le conduire à son Fils, comme saint Jean la reçut pour sa mère et confidente au Calvaire.
chapelet des sept douleurs de marie