charte de référence de la médiation sociale
LeComité interministériel des villes du 1er octobre 2001 a adopté une charte de référence de la médiation sociale qui énonce ses principes déontologiques et en donne la définition suivante :
Sonambition est de constituer une référence pour penser et problématiser la médiation d’une manière critique. En enquêtant sur les pratiques de recherche et sur les pratiques de médiation, en analysant des corpus scientifiques et des dispositifs dans différents domaines (médiation scolaire, animale, culturelle, remise à l’emploi), l’ouvrage démontre que la notion de
fédéreret représenter les dispositifs de médiation sociale, publics, parapublics et privés qui souhaitent promouvoir la médiation sociale sur leur territoire, dans le respect de la charte de
dela médiation sociale, et de fixer un cadre de référence à partir des expériences locales réussies. Elaboré conjointement par les Secrétariats généraux du Comité intermi-nistériel de prévention de la délinquance et du Comité interministériel des villes et grâce au concours de nombreux partenaires, en particulier l’Agence
Jerappellerai en particulier : la charte de référence de la médiation sociale, visée par la CIV du 1er octobre 2001, qui en précise les missions, le cadre déontologique d'intervention et
nonton film suzzanna bernapas dalam kubur lk21. 1Depuis la naissance de la médiation sociale à la fin des années quatre-vingt, malgré les nombreux travaux qui ont accompagné son développement référentiels métiers, principes et charte de déontologie, guide d’évaluation de l’utilité sociale, mesure des coûts évités, etc., force est de constater que le métier n’est toujours pas reconnu pleinement. 2Certes il existe depuis 2012 deux fiches du code ROME les fiches K1204 Médiation sociale et facilitation de la vie en société », et K1205 Information et médiation sociale ». Cela représente une avancée importante mais qui n’a pas été suffisante pour enclencher un processus de création de postes de médiateurs sociaux, en particulier pour intervenir dans les administrations publiques. Alors que dans les entreprises privées délégataires de service public, nombreux étaient les appels d’offres pour la création de services de médiation sociale pour lesquels les structures employeurs se retrouvaient en concurrence avec des entreprises de sécurité… 3Aussi, pour les protagonistes de la démarche d’élaboration de la norme, en aucun cas il ne s’agissait de rigidifier des pratiques qui ont fait la preuve de leur pertinence et dont l’intérêt réside le plus souvent dans leur inventivité, leur faculté d’adaptation… [mais] de répondre à une demande largement exprimée d’élaborer une norme volontaire qui offre une série de points de repère aux intervenants pour guider leurs pratiques, à leurs employeurs, ainsi qu’aux pouvoirs publics » [3]. 4Les différents partenaires publics et privés qui font appel aux réseaux de la médiation ont suivi la démarche avec attention, en confirmant leur intérêt de voir se professionnaliser des pratiques qu’ils sollicitent depuis longtemps, chacun dans leur domaine d’intervention. En effet, n’est pas médiateur qui veut. Ce métier porte des exigences. Vouloir la reconnaissance de ce métier imposait donc de défendre ces exigences. Les objectifs de la normalisation 5Les objectifs d’élaboration de cette norme étaient de fournir des documents de référence élaborés de manière consensuelle par toutes les parties intéressées, portant sur des règles, des caractéristiques, des recommandations ou des exemples de bonnes pratiques, relatives à des produits, à des services, à des méthodes, à des processus ou à des organisations » Afnor normalisation, décret 2009-697, article 1. 6Quatre enjeux et objectifs ont donc été identifiés 7 faire reconnaître le métier et les actions de la médiation sociale ; permettre une reconnaissance du professionnalisme des organismes de médiation ; renforcer la légitimité des structures de médiation sociale ; favoriser le développement des actions de médiation sociale. 8Il s’agissait tout d’abord de conforter l’action des médiateurs sociaux pour sortir de la précarité actuelle en leur assurant une véritable reconnaissance professionnelle, le cadre de leur intervention et donc de leur gouvernance. D’autant que la médiation sociale constitue un secteur en plein développement, pouvant générer un nombre important d’emplois dans la période à venir. 9Aussi, était-il nécessaire de réaffirmer l’unité de la médiation. En fixant un cadre, la norme expérimentale contribue à une harmonisation des pratiques et à la structuration de l’identité professionnelle tout en accompagnant son développement sur de nouveaux territoires et de nouveaux champs des politiques publiques. Loin de figer les pratiques, elle doit au contraire accompagner leur capacité d’innovation et leur faculté d’adaptation dans le respect des principes professionnels et déontologiques qui régissent le métier. 10La coopération des différents réseaux dans l’élaboration de cette norme était de ce fait particulièrement pertinente et répondait au besoin de clarification sur la définition du statut, du métier, des conditions d’exercice du médiateur social et de son articulation avec les autres intervenants sociaux et éducatifs. Un processus d’élaboration complexe 11Si les objectifs d’élaboration de la norme semblaient partagés, l’élaboration elle-même s’est avérée plus complexe, faite d’avancées et de reculs, tant les cultures professionnelles – sous-tendues par un vocabulaire toujours spécialisé – peuvent faire obstacle à la compréhension réciproque. Sans parler des intérêts contradictoires entre tous les participants qui peuvent se retrouver en concurrence d’intervention sur un même territoire. 12Mais, accepter de s’engager dans ce processus d’élaboration de la norme, c’était accepter un principe d’accord général caractérisé par l’absence d’opposition ferme » [4]. Cela signifiait que tous les points de vue étaient recevables, devaient être analysés, argumentés en vue d’un rapprochement des positions divergentes. Bien évidemment, cette recherche du consensus n’impliquait pas nécessairement l’unanimité mais devait lever les oppositions fermes » [5]. La présidence de la commission de normalisation par le CGET et le SG-CIPD [6] et son animation par l’Afnor ont été, de ce point de vue, particulièrement aidantes. Si les représentants de l’État témoignaient d’une certaine impartialité bienveillante, l’Afnor apportait ses compétences en matière de normalisation et permettait d’avancer sans rupture vers des accords négociés. Les avancées de la norme 13La norme a été officialisée le 13 décembre 2016. Qu’apporte-t-elle de nouveau aux opérateurs de la médiation sociale ? D’une certaine manière, elle n’apporte rien qui n’était pas déjà connu des uns ou des autres. Sa nouveauté réside essentiellement dans l’accord de tous les acteurs de la médiation sociale autour de quelques éléments clés constitutifs d’un métier sa définition, son cadre déontologique, ses référentiels d’activité, les formations nécessaires et son référentiel d’évaluation. 14C’est tout d’abord une définition commune réaffirmée. La médiation sociale est un processus de création et de réparation du lien social et de règlement des conflits de la vie quotidienne, dans lequel un tiers impartial et indépendant tente, à travers l’organisation d’échanges entre les personnes ou les institutions, de les aider à améliorer une relation ou de régler un conflit qui les oppose ». Cette définition, issue du séminaire européen organisé par la Délégation interministérielle à la ville en 2000 à Créteil, a bien sûr fait l’objet de débat. La médiation n’intervient-elle que dans les situations de conflit ? Oui, si l’on s’accorde sur le fait que le non-accès aux droits est potentiellement source de conflits. Aussi, tous les participants à l’élaboration de la norme ont décidé de garder cette définition en l’état. 15Au-delà de celle-ci, la norme a retenu les deux principes fondateurs de la médiation sociale 16 Aller vers » l’usager, l’habitant qui n’arrive plus à faire les démarches nécessaires, même pour faire valoir un droit légitime, ou encore qui abandonne quand la gestion d’un conflit nécessite d’affronter la réalité. L’aller vers ne signifie pas seulement une démarche physique, mais bien plus une démarche d’accueil de la personne dans sa singularité. Faire avec » les personnes et non à leur place car seules leur autonomie et leur responsabilisation trouvent les solutions durables aux problèmes. Des principes déontologiques affirmés 17La norme a ensuite précisé les principes déontologiques de la médiation sociale. Rappelons que la déontologie rassemble les règles de conduite d’une profession. Les principes déontologiques ont donc pour objet de préciser le cadre et les limites de l’intervention des médiateurs sociaux. 18Ils évitent ainsi des prises de positions personnelles, une exigence particulièrement importante dans ces métiers de la proximité où, parfois, la juste distance avec la personne accueillie n’est pas facile à tenir. Comment réagir face à une mère isolée et son bébé sans hébergement ? Comment nouer des contacts avec les jeunes, et notamment ceux qui sont en forte rupture avec les institutions… sans être vus comme complices » des jeunes dans le quartier ? Rappelons-nous les emplois-jeunes positionnés sur des postes de médiateurs dans l’espace public et qui, par manque de formation et parfois d’encadrement, se sont retrouvés en situation d’échec tout en jetant les premières bases de ce métier en devenir. 19C’est toute l’importance des principes déontologiques qui se structurent autour de deux axes 20 d’une part, les principes qui garantissent le processus de médiation sociale le libre consentement et la participation des parties prenantes, l’indépendance du médiateur par rapport aux protagonistes et l’absence de pouvoir institutionnel, la discrétion et la confidentialité ; d’autre part, les principes qui garantissent la posture de médiateur social la position de tiers, l’impartialité et la bonne proximité, la responsabilisation et l’autonomie des personnes en médiation sociale. Les modalités d’intervention 21L’élément nouveau de cette norme réside sans doute dans la définition des modalités d’intervention des médiateurs sociaux et des différentes phases de mise en œuvre d’une médiation. Jusqu’alors, il était plus fait référence aux activités du médiateur social, liées à son secteur d’intervention les transports, l’espace public, l’intermédiation culturelle, ce qui pouvait interroger l’unité de la médiation sociale. 22Parler des modalités d’intervention, définir les différentes phases d’une médiation, c’est affirmer que la médiatrice sociale et culturelle met en œuvre les mêmes gestes professionnels que le médiateur dans l’espace public ou dans les transports organiser les échanges entre les personnes elles-mêmes individu ou groupe ou entre les personnes et les institutions ; travailler sur les points de tension ou d’incompréhension qui pourraient évoluer vers des situations conflictuelles ; établir les passerelles nécessaires pour aider, individuellement ou collectivement, les personnes à mieux comprendre et s’approprier leur environnement ; créer les conditions du dialogue entre les habitants et les institutions… 23Toute cette partie de la norme de la médiation sociale fait écho aux propos des participants aux journées régionales organisées par les quatre réseaux afin que leurs adhérents puissent exprimer leurs remarques au fur et à mesure de son élaboration. Ils rappelaient notamment que le médiateur n’attend pas forcément d’être sollicité pour mener à bien ses missions. Il peut faire la démarche d’aller lui-même en avant des sollicitations tout en veillant au consentement des personnes à entrer dans le processus de médiation » [7]. L’invitation à la médiation est la première phase du processus, étape de mise en confiance des parties prenantes, étape essentielle pour créer les conditions nécessaires à la recherche de solutions acceptables par chacune. Le médiateur cherche à rétablir une communication entre les différentes parties concernées dans l’optique de faire émerger une solution qui convienne à l’ensemble des personnes » [8]. Après la norme, le choix de la certification 24Une norme n’a d’existence opérationnelle que par les organismes qui la mettent en œuvre parce qu’ils ont demandé à être certifiés. Cette certification, confiée à l’Afnor, atteste que les structures ont des pratiques conformes aux exigences de la norme. 25À cette fin, le référentiel de certification, élaboré par l’ensemble des acteurs de la médiation sociale, reprend toutes les composantes de la norme, les décline en obligations, et liste les éléments de preuve statuts, contrats de travail, plannings, organigrammes, outils de suivi, etc. à partir desquels l’auditeur fera son évaluation. L’objectif de la certification n’est pas le zéro défaut », mais bien de s’assurer de la capacité de la structure à s’améliorer. Elle est ainsi une garantie de qualité pour les partenaires et les commanditaires de la médiation sociale. 26La norme, dernière étape de la reconnaissance du métier de médiateur social ? En tous les cas, une avancée qui atteste de la professionnalisation de la médiation sociale. Notes [1] LaFédé est le nouveau nom de la Fédération des associations de médiation sociale et culturelle d’Île-de-France, créée en 2011. [2] L’État, des collectivités locales, des réseaux de la médiation sociale, des formateurs de médiateurs sociaux, un centre de ressources pour la politique de la ville, etc. [3] Introduction de la norme médiation sociale, Afnor, 2016. [4] Document de travail d’Afnor normalisation, 24 juin 2015. [5] Idem. [6] CGET Commissariat général à l’égalité des territoires. SG-CIPD Secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance. [7] Pour la création d’une Norme Afnor de la médiation sociale. Valorisation des journées régionales d’information et d’échanges, FACE, France Médiation, LaFédé, UNPIMMS, 2016. [8] Idem.
Activités Industrie PétrolièreSous secteur d'activités Industrie extractiveBoite postale 12554Ville DOUALAFax 233424359Email jekeke web Bonanjo, base ElfDate d'admission 2010Dirigeants Monsieur Adrien BROCHE Directeur Général Autres membres Tous les membres TOTAL Cameroun SA Email total Boite postale Ville Douala Voir plus + ACAM VIE Email Boite postale 2000 Ville DOUALA Voir plus + CTA- SOTEXCAM Email Boite postale 7616 Ville DOUALA Voir plus +
Toutes les entreprises d’au moins 50 salariés doivent calculer et publier leur Index de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, chaque année au 1er mars. Le ministère du travail a mis en ligne un simulateur-calculateur ainsi qu’un dispositif d’accompagnement complet pour les aider dans leur démarche. Informations calcul et période de référence Année au titre de laquelle les indicateurs sont calculés 2021 Date de fin de la période de référence 31/12/2021 Nombre de salariés pris en compte pour le calcul des indicateurs 126 Indicateur relatif à l’écart de rémunération Modalité de calcul Par catégorie socio-professionnelle Date de consultation du CSE – Nombre de niveaux ou coefficients – Résultat final en % 0 Population envers laquelle l’écart est favorable – Nombre de points obtenus 40 Indicateur relatif à l’écart de taux d’augmentations individuelles Motif de non calculabilité Absence d’augmentations individuelles Indicateur relatif au % de salariées ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année suivant leur retour de congé maternité Motif de non calculabilité Absence de retours de congé maternité Indicateur relatif au nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les 10 salariés ayant perçu les plus hautes rémunérations Résultat en nombre de salariés du sexe sous-représenté 4 Sexe des salariés sur-représentés hommes Nombre de points obtenus 10 Cliquez sur l’icône pour voir le Récapitulatif de la déclaration de votre index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes pour l’année 2022 au titre des données 2021″
Sommaire du Guide d'utilisation SOMMAIRE I- Introduction et dispositions diverses A. Préambule B. Nature et objet de la charte C. Champ d'application de la charte D. Modalités de révision de la charte II- Rappel des textes incriminant le harcèlement et la violence au travail A. Ce que prévoit le Code du travail 1. Le harcèlement moral 2. Le harcèlement sexuel B. Ce que précise l'ANI du 26 mars 2010 sur le harcèlement et la violence au travail III- Procédure à suivre en cas de situation de harcèlement et de violence au travail ou de situation à risques A. L'identification des interlocuteurs B. Le traitement de la plainte C. La procédure de médiation D. Le rôle spécifique des services de santé au travail IV- Dispositifs de prévention mis en place au sein de l'entreprise A. Information sur les droits et devoirs de chacun B. Protection des salariés victimes C. Encouragement de la communication orale D. Mise en place de réunions spécifiques E. Formation à la conduite des équipes V- Sanctions encourues en cas de harcèlement et de violence au travail A. Les sanctions pénales B. Les sanctions disciplinaires VI- Affichage et entrée en vigueur de la charte
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Updated on Apr 03, 2019 Download Presentationla médiation sociale Etat des lieux et cadre de référence - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - E N D - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Presentation Transcript la médiation sociale Etat des lieux et cadre de référence Le vendredi 23 novembre 2012La médiation sociale en France Les 1ères démarches de médiation ont été initiées dans les quartiers sensibles à partir des années 1980, tout d’abord à partir d’initiatives citoyennes, puis avec le soutien des pouvoirs publics en particulier dans le cadre de la politique de la ville et avec le concours d’emplois aidés. Aujourd’hui, on évalue à environ 12 000, le nombre de médiateurs sociaux relevant de statuts et d’employeurs différents agissant dans Les espaces publics et/ou ouverts au public, Les transports en commun, L’habitat social, L’accès aux services, L’Education, La santéLa médiation sociale en france La tranquillité publique 8000 médiateurs dans les collectivités locales, les associations, ou en partenariat avec les bailleurs sociaux Dont 4800 dans les collectivités chiffre CNFPT 2007 L’accès aux droits 300 médiateurs dans des points d’accès aux droits 200 PIMMS et 100 PSP PSPE et structure MédianceUne définition européenne de la médiation sociale Réuni en septembre 2000, lors d'un séminaire organisé à Créteil par le ministère de la ville et la délégation interministérielle à la ville, avec le soutien de la Commission européenne, un groupe de 43 experts de 12 pays européens s'est mis d'accord sur une définition de la médiation sociale. La médiation sociale est définie comme un processus de création et de réparation du lien social et de règlement des conflits de la vie quotidienne, dans lequel un tiers impartial et indépendant tente, à travers l’organisation d’échanges entre les personnes ou les institutions, de les aider à améliorer une relation ou de régler un conflit qui les oppose. »Une définition européenne de la médiation sociale Cette définition a été reprise par les représentants des Etats membres et visée par la charte de référence de la médiation sociale en France, adoptée par le comité interministériel des villes le 1/10/2001. Que nous dit la charte de référence ? Elle positionne la médiation sociale en précisantses principes généraux qui garantissent à la fois le processus de médiation et la qualité du PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA MÉDIATION SOCIALE La médiation sociale tend à une protection des personnes et de leurs droits. Elle ne peut pas se substituer aux prestations ou aux droits garantis à chacun. Elle conduit à une amélioration des relations sociales sans jamais obliger quiconque à renoncer à ses droits. La médiation sociale repose sur le libre consentement des parties. A tout moment, il est possible de revenir sur ce consentement. Le médiateur ne peut en aucun cas imposer une solution aux parties. Les informations recueillies lors de la médiation sont confidentielles. Elles ne peuvent être utilisées qu’avec l’accord des partenaires, dans le respect des lois noyaux d’activités, cœur de fonction des médiateurs sociaux accueillir, écouter, orienter, faciliter le dialogue et la communication, aider et accompagner les personnes dans leurs démarches, être une interface entre les individus et les institutions, entre les institutions elles-mêmes, réguler les tensions, les conflits entre individus, entre individus et institutions et contribuer à améliorer ou à préserver le cadre de vie, susciter des projets, organiser et prendre en charge des activités permettant de créer du lien social, animer et contribuer à renforcer la vie sociale et associative de proximité et s’inscrire dans des partenariats sur un territoire. Ces référentiels d’activités et compétences sont repris dans l’ouvrage la médiation sociale une démarche de proximité au service de la cohésion sociale et de la tranquillité publique » les Editions de la DIV et CNFPT, 2004, et actualisés dans le guide sur l’évaluation de l’utilité sociale de la médiation 2009. Le référentiel des activités de la médiation sociale 1. La présence active de proximité 2. La gestion de conflits en temps réel ou sur un temps différé 3. La veille sociale territoriale 4. La mise en relation avec un partenaire 5. La concertation avec les habitants et les institutions 6. La veille technique 7. La facilitation et/ou gestion de projets 8. La sensibilisation et/ou la formation 9. L’intermédiation culturelleLes deux champs d’intervention de la médiation sociale etles principaux types demplois concernés I. La médiation en rapport avec la prévention de la délinquance et de la violence et la tranquillité publique de prévention et de médiation en rapport avec les espaces publics et ouverts au public Par une présence active de proximité, il contribue à la tranquillité publique régulation des différends et conflits d’usage des espaces publics, prévention des situations à risques, au rétablissement du lien social et à la réduction du sentiment d’insécurité. Exemples La Rochelle, Angoulême, Saint-Denis, Creil, Béziers. correspondant de nuit Il contribue à la qualité de la vie résidentielle nocturne et à la tranquillité des personnes par une présence humaine rassurante la nuit, une écoute et une aide aux personnes en détresse, ainsi qu’une prévention des dégradations et une régulation des conflits de voisinage et d’usage des espaces collectifs. Exemple Chambéry, association OPTIMA de Rennes, ToulonLes deux champs d’intervention de la médiation sociale et les principaux types demplois concernés de médiation dans les transports Par une présence active dans les stations, espaces d’accueil ainsi que dans les bus, tramways et métros, il veille au bon fonctionnement du service rendu et à la tranquillité des voyageurs accueil, information, orientation, aide, assistance, respect du règlement, régulation des conflits. Exemple transports en commun de l’agglomération lilloise association CITEO, Grenoble. II. La médiation en rapport avec les champs social et culturel, le lien social et l’accès aux droits médiateur social et culturel en particulier les ex-femmes relais Il vise à développer l’autonomie des personnes par une fonction d’interface entre les populations et les institutions, autour d’un objectif principal concernant l’accès aux droits et leur reconnaissance pour des populations en difficulté d’insertion sociale et culturelle. Exemple les femmes-relais du Grand Ensemble de Clichy-Monfermeil, Gennevilliers, Aulnay-sous-Bois, les MureauxLes deux champs d’intervention de la médiation sociale et les principaux types demplois concernés médiateur en rapport avec l’école Il améliore le dialogue et participe au renforcement des liens entre l’institution scolaire, les élèves et leur famille ; il régule les conflits, prévient l’absentéisme et contribue à améliorer la réussite éducative. Exemple Lille association CITEO, Mantes-la-Jolie médiateur en rapport avec la santé publique Il conduit une démarche d’information et de prévention, de médiation entre les personnes et les praticiens de la santé visant à améliorer l’accès aux soins des personnes en difficulté d’insertion sociale et culturelle. Exemple femmes-relais de Pantin intervenant à l’hôpital d’Avicenne Bobigny, médiateurs en santé publique d’Ile de deux champs d’intervention de la médiation sociale et les principaux types demplois concernés 4. Le médiateur en rapport avec les services publics Par une démarche d’écoute, d’information et d’accompagnement, il vise à faciliter l’accès aux services publics des personnes éprouvant des difficultés à bien les utiliser pour des raisons liées un niveau modeste d’instruction, à une mauvaise maîtrise de la langue française ou à des difficultés économiques et sociales. Exemple les points services aux particuliers. .Les facteurs de réussite de la mise en œuvre d’un service de médiation sociale un diagnostic partagé et territorialisé à lorigine du projet identification des problèmes relevant de la médiation, prise en compte du point de vue des habitants, concertation avec les professions concernées, une définition précise des missions et des limites de celles-ci avec passages de relais, la mise en place d’une formation en continu prise de poste, formation inter-acteurs, professionnalisation développement des diplômes dans ce domaine, recours à la VAE,Les facteurs de réussite de la mise en œuvre d’un service de médiation sociale un encadrement et une supervision de qualité, l’élaboration d’un cadre éthique et déontologique principes de neutralité et impartialité, négociation et dialogue, discrétion, libre consentement des parties, mobilisation des institutions, protection des droits des personnes, respect des obligations vis-à-vis de la loi, une exigence d’évaluation à partir de la définition d’objectifs et indicateurs afférents, la structuration du partenariat dans la durée. Les enjeux actuelsUne reconnaissance en cours Un groupe de travail sur la reconnaissance des métiers de la médiation sociale qui a travaillé pendant un an sur des propositions dont les conclusions viennent d’être reprises dans le cadre du Comité Interministériel à la Ville CIV vendredi 18 février 2011Une reconnaissance en cours Les enjeux de la reconnaissance Conforter de conforter l’action des médiateurs en leur assurant une véritable reconnaissance professionnelle, enjeu plus prospectif visant à faire la démonstration que la médiation sociale constitue un secteur en plein développement, pouvant générer un nombre important d’emplois dans la période à venir et apportant une plus value pour le mieux vivre ensemble dont le coût est à intégrer dans le service six propositions du groupe de travail 1- Accompagner la reconnaissance des métiers de la médiation sociale par la création d’un observatoire et l’organisation d’un plan d’information 2- Accompagner le développement de la médiation sociale d’une offre de formation cohérente favorisant la mobilité professionnelle 3-Expérimenter le portage mutualisé d’emplois de la médiation sociale 4-Faire reconnaitre pleinement la médiation sociale au sein de la filière animation de la fonction publique territoriale 5-Faire reconnaître les métiers de la médiation sociale dans les répertoires de métier existants 6-Expérimenter l’amélioration de la mobilité professionnelle des médiateurs sociaux Des compétences professionnelles reconnues Quelques compétences développées dans la gestion des conflits - analyser la situation - savoir interpeller de façon non agressive - rappeler les règles de civilités - analyser la situation - écouter et reformuler - maîtriser les situations de crise, de violence - désamorcer les situations conflictuelles - aider les personnes à trouver une solution amiable - proposer la table ronde - orienter les personnes vers les services compétents - accueillir les personnes en médiation - traiter la médiation en mettant en œuvre le processus de médiation phases de la médiation - argumenter, négocier, dialoguer avec les parties prenantesMerci de votre attention !
charte de référence de la médiation sociale